Plus qu'un simple animal
Mais commençons d'abord par le commencement...
"oui"
Ce jours gris et froid de février. Mon père m'appel, je dois rapidement aller aux écuries, Stéphane (mon coach) veut me parler. Surprise même inquiète je prends la route. Pour planter le décors, ma jument emphysémateuse, avec regret, nous avons décidé de la mettre au repos complet. Ma première pensé a été pour elle. Puis pour le cheval que l'on m'a confié, c'est il fait mal au prés ? Faut il appeler le véto ? Bref un peu le daoua dans ma tête. Et toutes ces mauvaises idées ceux sont envolées quand j'ai vu le sourire en coin de Stéphane. Le même sourire remplit de malice de Clo (amie cavalière et copine de Stéphane). Ok on oublie l'intervention du véto, ouff ! Ils ne disent rien, me demandent juste de les suivre. Ce silence remplit de suspense, ce truc que je ne sais pas, un truc que je sens important commence à me rendre folle ! Je n'en peux plus ! Enfin mon coach décide de rompre le silence, il me dit qu'il a pensé à autre chose pour la relève de Kaoline. Le projet de base était de faire un poulain mais c'est long, coûteux pour une jeune fille comme moi (20 ans, sans "emplois fixe" et un peu pommé pour le futur). De plus, la certitude que la gestation aille jusqu'au bout n'est pas sûre à 100%. Donc son nouveau plan, achetez un jeune cheval déjà né. Heu... Et le financement je le trouve où ? Pas dans les fesses d'un poney en tout cas. Mais bon effectivement un poulain qui n'a pas encore était débourré a moins de valeurs qu'un cheval déjà au travail. Pour schématiser, on achète les "papiers". Mais tout de même ! Même si je boss la saison au Futuroscope, je ne gagne pas des millions et techniquement fin août mon contrat s'arrête. Perdu dans mes pensés, je les suis jusqu'à la partie des écuries qui est réservée à leurs chevaux. On s'arrête devant le box de la petite pouliche que j'ai vu n'être et qui revient des champs. Oui Coco Mamzel à bien changé, sa tête est confiante et douce, malgré le fait qu'elle n'a quasiment jamais vu et manipulé pas l'homme, elle recherche les câlins et papouilles. Mais pourquoi on s'arrête là? Et je comprends... Mon cerveau ne fait qu'un tour. Je m'en souviens comme si c'était hier ! Un sourire béa, presque idiot, s'installe sur mon visage. Stéphane, étant le naisseur de la pouliche, sait ce qu'elle sera plus tard et sait comment je suis et ce qui me faut pour faire "du bon travail". De plus étant le propriétaire, la question de l'achat est plus facile à aborder. Il me demande de réfléchir mais ma décision est quasiment prise. Une fois chez moi, j'en parle quand même à mes parents. Ils sont moins enthousiasment, mais bon ils sont parents, et raisonnent autrement ^^ Sur cette élan de joie et d'excitation je dis "oui".
"Une autre histoire"
Pendant presque un an, ma petite jument est envoyé en colonie de vacances avec sa grande copine Capellia. Je vais la voir quelques fois mais il n'y a que de très peu contact. Chose tout à fait normal, elle est au pré, finit la plus grande partie de sa croissance. Il faut être patiente ma petite ! Mais plus le temps passe et plus le doute s'installe... Restée pour une saison de plus au Futuroscope, je me demande si j'aurais le temps de m'en occuper comme il se doit. De plus, suite à une blessure à l'épaule j'ai du lever le pied et je me sens bien moins en forme qu'avant... Mais bon on verra au moment venu. Septembre arrive à grand pas, la rentrée scolaire aux portes des écuries et surtout la rentrée de Coco. J'essaye de poser des limites et d'affirmer mon autorité, telle une vraie maman. Les premiers pas se passe plutôt bien, bien encadrée par Stéphane, je pense faire du bon travail. Mais voila les doutes qui reviennent quand les premières longes arrivent... Une vrai catastrophe ! Help Help ! Ouf Stéphane est là. Et c'est ici que je comprends que le travail va être rude. Coco a un caractère fort, gentille mais elle teste tout le temps. J'arrive à m'imposer et le reste arrive rapidement.
La première fois que je monte dessus, j'étais mitigée entre le stress de voler et la joie. Après 20 minutes, je suis encore sur son dos, en sueur d'effort mais satisfaite. Le mois qui a suivi c'est bien passé, j'avais l'impression que Coco évoluait rapidement mais en Février ce ne fût plus la même chanson. Comme je le craignais, le travail au Fu, ne me permettait pas de la travailler correctement et une fois à cheval, ce n'était que conflit entre nous ! Plus rien ne se passait bien, je perdais petit à petit confiance et motivation... J'ai même pensé qu'acheter Coco était une erreur... Non je ne pouvais pas penser ça ! Je discute de mes doutes avec Stéphane, il ne peut la monter car il a déjà du monde à s'occuper et me conseille de travailler régulièrement, peu de temps, même juste la longer mais elle doit bouger.
Alors commence ce nouveau travail, beaucoup de longe, encore de la longe et peut de monte... Je crois aujourd'hui pouvoir dire que j'avais peur. Peur de faire une bêtise sur une jument qui n'était pas totalement la mienne...
Mais ce jour arrive vite, avril, mois où je finis de payer entièrement ma jument ! Elle est totalement à moi. Des oreilles jusqu'à la pointe de la queue ! Je reviens d'une semaine de break qui m'a reboosté, je ne la reconnais presque pas. Le même syndrome qu'ont les parents aux retours de vacances de leurs enfants hihihi. Elle est pus grande, ronde et même plus posée. Je monte est la, elle est juste incroyable. Encore bébé dans sa tête et dans ces actions mais je peux sentir un gain en maturité. Sa crise d'ados serait elle finit ? Et oui, le travail à pied et aussi important que tout le reste et il faut surtout donner le temps au temps. Les "bébés" n'apprennent pas aussi rapidement que pour les chevaux "confirmés". C'est une toute autre histoire de s'occuper d'un bébé jument.
Et vous, avez vous une passion ? Une activité, un animal qui vous fais sentir bien et épanouie?
Des bisous à tous :)
La première fois que je monte dessus, j'étais mitigée entre le stress de voler et la joie. Après 20 minutes, je suis encore sur son dos, en sueur d'effort mais satisfaite. Le mois qui a suivi c'est bien passé, j'avais l'impression que Coco évoluait rapidement mais en Février ce ne fût plus la même chanson. Comme je le craignais, le travail au Fu, ne me permettait pas de la travailler correctement et une fois à cheval, ce n'était que conflit entre nous ! Plus rien ne se passait bien, je perdais petit à petit confiance et motivation... J'ai même pensé qu'acheter Coco était une erreur... Non je ne pouvais pas penser ça ! Je discute de mes doutes avec Stéphane, il ne peut la monter car il a déjà du monde à s'occuper et me conseille de travailler régulièrement, peu de temps, même juste la longer mais elle doit bouger.
Alors commence ce nouveau travail, beaucoup de longe, encore de la longe et peut de monte... Je crois aujourd'hui pouvoir dire que j'avais peur. Peur de faire une bêtise sur une jument qui n'était pas totalement la mienne...
Mais ce jour arrive vite, avril, mois où je finis de payer entièrement ma jument ! Elle est totalement à moi. Des oreilles jusqu'à la pointe de la queue ! Je reviens d'une semaine de break qui m'a reboosté, je ne la reconnais presque pas. Le même syndrome qu'ont les parents aux retours de vacances de leurs enfants hihihi. Elle est pus grande, ronde et même plus posée. Je monte est la, elle est juste incroyable. Encore bébé dans sa tête et dans ces actions mais je peux sentir un gain en maturité. Sa crise d'ados serait elle finit ? Et oui, le travail à pied et aussi important que tout le reste et il faut surtout donner le temps au temps. Les "bébés" n'apprennent pas aussi rapidement que pour les chevaux "confirmés". C'est une toute autre histoire de s'occuper d'un bébé jument.
"Merci..."
Pour conclure ces premières années à ses côtés, j'ai appris beaucoup de choses, la remise en question, la satisfaction de petits riens, la rigueur... Notre travail n'est pas toujours parfait mais nous faisons notre mieux au quotidien. Le travail d'un jeune cheval n'est pas simple et différents des chevaux "dans le travail". Un jeune cheval ne va pas forcement recommencer une chose bien et nous devons, nous cavaliers, faire toujours la même chose en trouvant des combinaisons pour faire effectuer les mêmes mouvements aux chevaux. Une chose est sur, tout ceci, me rend fier et heureuse. Pour la première fois, je sais où je mets les pieds dans ce futur qui me fait peur quelques fois... Mais avec Coco qui fait partie de ma vie, j'ai trouvé une stabilité. Et si je devais recommencer, je dirais encore"oui" mais également "merci" pour tout ce que cela m'apporte.
Et vous, avez vous une passion ? Une activité, un animal qui vous fais sentir bien et épanouie?
Des bisous à tous :)
Jolie histoire et ta jument est magnifique !
RépondreSupprimerMerci ^^
SupprimerOh quel touchant article ! Remplit d'amouuuuuur !
RépondreSupprimer<3
Merci contente qu'il t'ai plus ^^ Des bisous
Supprimeril est magnifique <3 Sa va faire des années que je ne suis pas montée à cheval et sa me manque ! Jolie histoire =)
RépondreSupprimerBisous Maeva du blog : www.maebeautydiary.blogspot.fr
C'est comme le vélo on n'oublie pas ;) Sa demande un peu de temps mais si tu as l'occasion lance toi :D
SupprimerDes bisous ^^
J'adore ton article et je suis trop trop contente que tu reviennes sur ton blog ! J'ai hate de lire la suite et tu es chanceuse ta jument est trop belle <3
RépondreSupprimerOui avec la saison au Fu' ce n'était pas simple de prendre le temps, et courage, à écrire^^ Et oui j'ai vraiment de la chance de l'avoir ^^ Pleins de bisous à toi :D et à bientôt ;)
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